Les zones humides sont définies comme « des régions intermédiaires entre le milieu terrestre et le milieu aquatique. L’eau est le principal facteur de régulation de cet espace naturel ainsi que de la vie animale et végétale qui y est associée ». Elles sont caractérisées par la présence permanente ou temporaire, en surface ou à faible profondeur dans le sol, d’eau disponible, douce, salée ou saumâtre y compris les étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres.
Ces milieux ont de multiples fonctions et valeurs (hydrologiques, biologiques, économiques) généralement méconnues et dévalorisées. Ils sont riches, vulnérables et menacés par la pression urbaine, le développement de l’agriculture et l’essor des activités touristiques qui contribuent à leur dégradation et leur disparition.