L’origine du nom vient du tupi-guarani (Brésil) “ajoupa” qui signifie “abri temporaire”, et de l’un des premiers colons de la région, Jean Gobert dit de Bouillon mort en 1680. La petite case qu’il construisit aurait servi de repère à ceux qui passaient dans le secteur.
Historique
À l’origine, l’Ajoupa-Bouillon est un lieu-dit rattaché à la paroisse de la Basse Pointe, partie de la Capesterre.
En 1695, Labat remarque une croix au milieu d’un cimetière destiné aux esclaves chrétiens des habitations, qui commencent à s’étendre autour de l’ancien ajoupa.
Ce cimetière est sans doute à l’origine de la chapelle, reconstruite vers 1848, qui ne devint paroisse qu’en 1850.
En 1889, l’Ajoupa-Bouillon est séparée de la Basse Pointe et érigée en commune indépendante.
Les éruptions volcaniques de la montagne Pelée, en 1902, anéantissent presque totalement le bourg, qui compte deux cents blessés. Pendant six ans, les habitants vivent loin de chez eux.
La population (1 800 habitants à la fin du 19e siècle), ne compte plus que 400 personnes en 1908.
Jusqu’à la catastrophe, c’est un bourg agricole prospère où l’on cultive la canne, le café et le cacao et où l’on fabrique du charbon de bois.
Jusqu’à la catastrophe, c’est un bourg agricole prospère où l’on cultive la canne, le café et le cacao et où l’on fabrique du charbon de bois.
En 1920 deux distilleries s’y partagent la production du rhum agricole.
La reconversion s’effectue en 1950 avec la culture des bananes, des ananas et des fleurs. Après un pas vers le tourisme vert avec le Jardin des Ombrages, l’Ajoupa-Bouillon tente désormais de diversifier son économie en valorisant l’attrait des gorges de la Falaise et du Saut Babin.
Fiche pratique
Superficie : 1 230 ha
Habitants : les Ajoupa-Bouillonnais ou les Bouillonnais
Fête patronale : Notre Dame du Bon Secours, 8 décembre
Activité économique : Production de Bananes, cultures maraîchères et florales
Centres d’intérêt : Sentier des Ombrages (Habitation Viviès), habitation Eden, ancien pont de la Falaise, randonnées aux Gorges de la Falaise et au Saut Babin, la Pelée par le chemin de Trianon, le chemin du Morne Calebasse.