L’origine du nom vient de Cul-de-sac marin, déformé en Cul-de-Sac du Marin.
Historique
La proximité des indices archéologiques mis au jour à Rivière-Pilote et à Sainte-Anne, laisse supposer une implantation Amérindienne qui n’a pas encore été attestée.
Le dénombrement de 1664, mentionne un certain nombre de colons installés autour de la baie, dont Baillardel et Dunkerque. Il signale également la présence d’une chapelle paroissiale dédiée à Saint-Etienne et desservie par un moine capucin. En avril 1673, l’église est incendiée et le bourg ravagé par une expédition anglaise, mais l’église est reconstruite en dur avant 1700. Cet édifice subsiste à force de réparations jusqu’à la construction du bâtiment actuel en 1766.
Malgré la présence de la batterie de la Pointe Borgnesse et du fort dominant le bourg, le Marin est le théâtre de nombreux affrontements entre Français et Anglais, du 17e au 19e siècle.
L’agriculture, fondée sur la canne à sucre, le cacao et le café, décline en même temps que la population au cours du 19e siècle, en partie du fait des exodes consécutifs à la Révolution.
Erigé en commune en 1833, le Marin se développe pourtant grâce à l’implantation d’un artisanat du travail du bois et par la création, en 1869, d’une usine sucrière, qui draine rapidement une part importante de la main-d’œuvre régionale.
Le bourg est entièrement détruit par les cyclones de 1891 et de 1903.
La fermeture de l’usine, en 1969, provoque une grave crise dans l’économie de la commune, qui emprunte dès lors de nouvelles voies d’expansion, facilitées, en 1974, par son accès au rang de sous-préfecture.
Fiche pratique
Superficie : 3 151 ha
Habitants : les Marinois
Fête patronale : Saint Etienne, 26 décembre
Activité économique : canne, banane, jardins vivriers, pêche
Centres d’intérêt : Vannerie du Morne Gommier, pitt (arène pour les combats de coqs) du Pérou, ancien moulin à bêtes de l’habitation Pérou.
En savoir plus
Site officiel de l’office de tourisme du Marin