L’origine du nom vient de celui de l’église et de la paroisse.
Historique
Dès la fin du 18e siècle, reprenant presque le site de la première chapelle du quartier Lézard à Presqu’île (1687), une chapelle rassemble des habitants entre la Rivière Blanche et la Rivière Lézarde.
En 1842, une église et une école sont bâties en dur, au lieu-dit La Chapelle.
L’édifice religieux n’est jamais achevé d’où son nom de « chapelle sans croupion ».
Des travaux sont conduits sur le sanctuaire entre 1850 et 1854 et le statut paroissial lui est accordé en 1853. L’église, tombant en ruine, est fermée en 1874. Entre temps, sur sa propriété de La Rosière, l’abbé Eugène Maillard commence la construction d’un nouveau sanctuaire dédié à saint Joseph.
Une troisième église est aussi entreprise à son emplacement actuel. La section de Rivière Blanche dépendant de la commune du Lamentin est délimitée en 1862, et la commune de Saint-Joseph est officiellement créée le 24 mars 1888. Un cyclone qui dévaste l’île, le 18 août la détruit entièrement. La vie économique de Saint-Joseph se tourne principalement vers l’agriculture. Dès la fin du 19e siècle, son territoire compte sept distilleries de rhum. La crise sucrière conduit les exploitants à s’orienter vers la culture bananière, en expansion en 1947. Puis se développe la culture d’ananas et de fleurs, notamment de l’anthurium. La commune est aujourd’hui un espace résidentiel périurbain, qui attire de plus en plus la population du centre de l’île.
Fiche pratique
Superficie : 4 329 ha
Habitants : les Joséphins
Fête patronale : Saint Joseph, 19 mars
Activité économique : Canne, banane, jardins vivriers
Centres d’intérêt : Promenade de Cœur Bouliki, Forêt de Rabuchon.