Grand’Rivière

L’origine du nom vient du cours d’eau la Grande Rivière, qui traverse la commune.

Historique

La proximité de l’île de la Dominique explique la persistance du peuplement Caraïbe, jusqu’à la fin du 17e siècle et l’importance du peuplement libre à l’époque de l’esclavage.
Vers 1680, les jésuites du Prêcheur installent une chapelle, dédiée à Notre Dame de Bon Port, à l’emplacement de l’actuelle église, desservie suivant les époques.
La paroisse est érigée sous la dédicace de Sainte-Catherine en 1847.
Après 1689, on place une batterie à l’emplacement de l’actuelle mairie. Elle sert à repousser l’attaque anglaise de 1695 et demeure opérationnelle jusqu’en 1847.
La région est propice à la culture et après un cycle du tabac, du gingembre et de l’indigo, quelques habitations prospèrent dès le 18e siècle en cultivant la canne à sucre dans les parties basses et le cacao sur les mornes.
En 1852, le hameau de Grand’Rivière reçoit une gendarmerie mais demeure section de la commune du Nord, créée en 1837, puis de celle du Macouba (1845) jusqu’à ce que le décret du 19 avril 1888 l’érige en commune de plein droit.
Les sucreries disparaissent les unes après les autres, se transformant en distillerie ou se tournant vers le cacao, le café et l’exploitation du bois.
Déjà fortement affectée par l’ouragan de 1891, la commune est dévastée par une coulée boueuse (lahar) en mai 1902.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la proximité de l’île anglaise de la Dominique fait de la commune un important point de transit clandestin. La contrebande de denrées locales, échangées contre certains produits de première nécessité, s’organise malgré la présence d’un poste de douane.
Parallèlement, la commune accueille les dissidents et leur permet de rallier les Forces françaises libres, via la Dominique.

Fiche pratique

Superficie : 1 936 ha

Habitants : les Riverains

Fête patronale : Sainte Catherine, 25 novembre

Activité économique : Banane, jardins vivriers, pêche

Centres d’intérêt : Habitations Beauséjour, Malakoff et Fond Moulin, randonnées sur le sentier du Prêcheur et vers la Montagne Pelée par le Morne Macouba.