Le Morne-Vert

L’origine du nom vient de la situation de la commune sur un morne et de la forte pluviométrie du site.

Historique

Le Morne-Vert est à l’origine, un hameau de la paroisse du Carbet. Son histoire ne commence véritablement qu’en 1846, lorsque l’abbé Goux lance la construction d’une chapelle. Il faut cependant attendre 1865 pour que la paroisse soit officiellement fondée, et 1872 pour que celle-ci, jusqu’alors desservie par le curé du Carbet, ait son propre curé.
Après l’éruption de la montagne Pelée en 1902, et le cyclone de 1903, le Morne-Vert se vide d’une partie de sa population, qui émigre vers Case-Pilote et Fort-de-France. En 1937, les velléités d’autonomie du Morne-Vert, exprimées depuis longtemps par une population de plus de 1 500 habitants, se manifestent dans une requête adressée à l’administration des Colonies. Cette démarche n’aboutira qu’en 1949.
L’institutrice du bourg, Luce Lemaistre, est la première femme élue maire de la commune et de la Martinique. Son successeur, Louis Morin, élu en 1951, reste vingt-cinq ans à la tête du conseil municipal.
Le premier cinéma est construit après la guerre.
La culture de la canne disparaît progressivement, remplacée par des jardins vivriers.
Le Morne-Vert, situé au pied des plus hauts sommets du massif des Pitons-du-Carbet, est parfois surnommé la « Suisse martiniquaise ».

Fiche pratique

Superficie : 1 313 ha

Habitants : les Verdimornais ou les Morniverdains

Fête patronale : Saint Martin, 11 novembre

Activité économique : Jardins vivriers, petit élevage

Centres d’intérêt : Le Canton Suisse, la chapelle et la source Atila, les habitations Fond Moulin et Bellevent, les anciennes distilleries la Vigie et Manibas, fabrication de farine de manioc, randonnées du Morne Vert au Fonds Saint Denis par Caplet, de Caplet à Montjoly par les Morne Piquet Lacroix et Tranchette, au plateau Dumauzé et à l’Alma, forêt domaniale de Café Bois (Caplet).

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Communauté de communes du nord de la Martinique