Le Gros Morne

L’origine du nom vient de la situation géographique de l’agglomération principale, située sur un plateau à 240 mètres d’altitude.

Historique

À la fin du 17e et au début du 18e siècle, la partie Est de la Martinique, la Capesterre, commence à se développer.
En 1706, la principale paroisse de cette région, celle de La Trinité, à laquelle le quartier du Gros-Morne est alors rattaché, connaît un important accroissement de population.
Très éloignés de leur lieu de culte, les Gros-Mornais bâtissent, vers 1730, une chapelle, desservie une ou deux fois par mois par un prêtre de La Trinité.
À la demande des habitants,  la création de la paroisse de Notre Dame de la Visitation du Gros-Morne intervient en 1745.
En 1790, pendant la Révolution, la petite paroisse devient capitale des contre-révolutionnaires : le gouverneur de Damas, à la tête du parti « de la campagne » qui regroupe les royalistes, se réfugie au Gros-Morne pour faire face à l’attaque du parti « patriote » qui tient Saint-Pierre et Fort-Royal.
Après les troubles, le Gros-Morne retrouve son calme. Le secteur de l’agriculture s’y développe, notamment la culture du manioc, secondée au début du 20e siècle par celle de l’ananas, lorsque le baron Daniel de Somery y installe, en 1908, la première conserverie de la Martinique.

Fiche pratique

Superficie : 5 425 ha

Habitants : les Gros-Mornais

Fête patronale : La Visitation, 2 juillet

Activité économique : Banane, canne à sucre

Centres d’intérêt : Randonnée du Gros-Morne à Sainte-Marie par le Morne Bellevue, vestiges de l’habitation Corneille, l’ancienne distillerie Courville, les jardins maraîchers et les jardins créoles, distillerie Saint-Etienne, ancienne pépinière de La Tracée, point de vue de Croix Odilon.