Le Prêcheur

L’origine du nom vient du double rocher qui se trouvait au large de la commune et dont la forme évoquait un prédicateur en chaire. Encore porté sur une carte dressée en 1775, il disparaît à la fin du 18e siècle.

Historique

Depuis l’époque Amérindienne, l’occupation humaine n’a jamais concerné qu’une étroite bande du littoral s’étendant de la Pointe la Mare à l’Anse Belleville, les anses Céron et Couleuvre constituant des habitations plus isolées aujourd’hui qu’à l’époque où l’on circulait à pied et à cheval ou en canot.
Au Sud, une série de fonds ou d’anses faisaient la liaison avec Saint-Pierre que la commune du Prêcheur approvisionnait en produits frais et en poissons avant 1902. La première chapelle en l’honneur de saint Joseph est bâtie entre 1640 et 1644. Il n’y a pas de bourg avant 1680, mais un presbytère et une place d’armes dès 1670.
Entre 1666 et 1804, les Britanniques tentent, à plusieurs reprises, de débarquer sur le littoral, en vain.
Le décret du 18 décembre 1839 érige Le Prêcheur en commune.
Des événements graves y marquent l’abolition de l’esclavage à la Martinique, en mai 1848.
Le 8 mai 1902, l’éruption de la montagne Pelée recouvre la commune par un nuage de cendre de plus d’un mètre d’épaisseur. La population est déplacée vers Fort de France, tandis que les ruines sont pillées par les Dominicais. La municipalité est réinstallée en 1903 et beaucoup de Prêchotains dispersés dans l’île regagnent leur domicile. Cependant, la reprise est brutalement arrêtée par les éruptions de 1929.

Fiche pratique

Superficie : 2 701 ha

Habitants : les Prêchotains

Fête patronale : Saint Joseph, 19 mars et 2 mai

Activité économique : Cultures maraîchères, élevage

Centres d’intérêt : Stèle de Duparquet, clocher du 17e siècle, Anses Céron et Couleuvre, sentier de Grand’Rivière, la Pelée par Grande Savane.